Artiste associé à la Maison de la musique, Sofiane Saidi nous invite cette saison à trois fêtes pour célébrer la modernité du monde méditerranéen. On dit de lui qu’il est le « Prince du raï 2.0 », mais l’enfant de Sidi Bel Abbès, né artistiquement dans les clubs d’Oran avant l’exil de ce côté-ci de notre mer commune, est beaucoup plus que cela.

Sa musique remonte aux origines traditionnelles du raï, elle puise dans la terre algérienne comme dans les vinyles rock seventies que ses oncles lui envoyaient de Californie, elle se saoule aux émotions de la mystérieuse Asmahan, de Cheikha Djénia la diablesse, aussi bien qu’à la soul de James Brown et d’Otis Redding qui lui ressemble comme un frère mélancolique.

Des machines électros et des musiciens de chair, une voix qui vous remue au-dedans, des rythmes debout et un cœur gros comme ça : ses fans le savent déjà, mais Sofiane Saidi pourrait bien en attraper beaucoup d’autres pour les emmener au bout de la fête.

Le raï est mort ? Vive le raï !

En deux soirées joyeuses et intenses, course folle vers l’ivresse des émotions dans la lumière de James Brown et de Cheikha Rimitti.
La première avec les sept musiciens de son groupe Mazalda, avec les percus et les cuivres, tous comme lui allumés de musique, celle des racines orientales et celle du groove d’aujourd’hui.
La seconde avec Rodolphe Burger et Mehdi Haddab, sous forme de carte blanche offerte à « la fête, la musique, la profondeur, la proximité, la fraternité, la beauté immense et la magie de l’âme algérienne ».

Programme

Vendredi 17 septembre à 20h30
Sofiane Saidi et Mazalda

Samedi 18 septembre à 20h30
Trio Mademoiselle
Sofiane Saidi / Rodolphe Burger / Mehdi Haddab

Samedi 12 mars à 20h30
Cabaret de l'espace