Djamel-Dine Bey

Tennis - 16 ans

Enfant de la balle

Vous avez de grandes ambitions, qui vous a transmis le goût du sport de haut niveau ?

Je grandis dans une famille où le sport est très valorisé. Mon père a joué au basket à haut niveau avant de devenir entraineur. Mes parents m’ont inscrit au tennis dès l’âge de trois ans. A Nanterre, seul le club de tennis accueillait des enfants de cet âge. Ce sport m’a tout de suite apporté beaucoup de plaisir. A 7 ans, j’ai découvert la compétition dans laquelle je me suis complètement épanoui. Très jeune, j’ai atteint des classements qui me positionnaient parmi les meilleurs de mon âge.

Quels sont vos points forts sur un terrain de tennis ?

Mon mental ne me joue jamais de tour. Je reste calme, rien ne me pollue l’esprit quand j’ai une raquette dans la main. Je suis d’un naturel introverti, mais sur le terrain, j’ai confiance en moi. Depuis quelques mois, je m’affirme davantage lors des matchs en exprimant mes émotions. Cette nouvelle attitude m’aide à prendre le dessus sur l’adversaire. J’essaie d’exporter ce comportement en dehors des courts, de craindre moins de montrer mes émotions. Le tennis est en quelque sorte mon école de la vie.

Dans l’optique d’intégrer le circuit professionnel de l’ATP, vous espérez avoir le statut de sportif de haut niveau dans une université américaine ?

J’ai cette stratégie en tête depuis l’âge de 12 ans. Pour être admis dans une université aux Etats-Unis, je dois présenter de bonnes notes au Bac et atteindre un certain classement au sein de la fédération française de tennis. Pour m’en donner les moyens, j’ai choisi de suivre les cours à distance avec le CNED. Cela me permet de passer plus de temps sur les courts de tennis et de participer à davantage de tournois. Je crois en mon étoile. Une figure comme Roger Federer m’aide également à me projeter. Quand je le regarde jouer, je me dis que tout est possible !